Centrale à énergie

L’exploitation des sites de production d’énergie (éolienne, hydroélectrique ou biomasse), entraîne des nuisances sonores pour les avoisinants. Or, dans le cadre de la législation, les activités sonores liées à l’exploitation d’un site ne doivent pas émerger par rapport au paysage sonore préexistant. Pour fonder les critères de niveaux sonores maximum admissibles, de jour comme de nuit, la plupart des acousticiens conduisent une campagne de mesures. Néanmoins, les mesures acoustiques sont lacunaires puisqu’elles ne prennent pas en compte la variabilité intrinsèque des paysages sonores et sont étudiées selon une approche qui ne prend pas en compte l’ensemble des valeurs observées. Par conséquent, ces mesures ne sont non seulement pas réplicables, mais conduisent également à dimensionner des solutions maximalistes et coûteuses. Grâce à l’Urbanistic Noise Map® (projet développé avec l’ADEME), nous établissons les critères de niveaux sonores maximums admissibles selon une base de données regroupant des dizaines de milliers de sites similaires pour optimiser les solutions acoustiques et pour ne pas dépendre de mesures non réplicables en cas de recours. Enfin, notre méthode tient compte de l’ensemble des sources et niveaux sonores, ce qui permet dans certains cas de garantir l’exploitation de parcs éoliens et de calibrer différemment les bridages.